« I was born of the womb of a poisonous man »
30 Seconds to mars



La vie commence toujours de la même façon, un homme, une femme qui s'aime ou non, mais qui couche ensemble, sans protection. Puis neuf mois environ plus tard, cela donne naissance à un être qui grandit dans le ventre d'une femme. Mais avant de vous raconter l'incroyable histoire de cette enfant commençons par ses parents. Car oui leur histoire est tout aussi importante. Ils se sont connus dans un hôpital à New York où madame d'origine anglaise, travaillait comme interne, étant venue faire ses études aux États-Unis. Lui n'était rien qu'un jeune homme qui venait de finir ses études de comptabilité et de commerce, il s'était brisé un bras alors qu'il voulait faire le malin au super-ball (football américain). En un regard les deux jeunes sont tombés sous le charme, une romance passionnée qui donna rapidement place à un enfant, à peine une année après leur rencontre. Le fruit de leurs amours, voilà ce que cela représentait, quel était le symbole. La jeune femme enceinte, travaillait d'arrache pied à l'hôpital. Lui avait trouvé un travail dans une entreprise locale peu folichonne qui lui permit d'apprendre le métier et de devenir petit à petit un homme d'affaires redoutable. Leur amour était toujours aussi puissant, puis un beau jour alors que la jeune femme se rendait à un rendez-vous shopping avec une amie qui était venue la chercher dans leur magnifique appartement face à Central Park, le quartier chic de New York, l'ascenseur tomba en panne. La jeune femme enceinte de huit mois, claustrophobe prise de panic commença à avoir des contractions, plus les minutes passaient plus les contractions étaient fortes et de moins en moins espacées. Finalement elle accoucha dans l'ascenseur, aidé par son amie et collègue à l'hôpital où la jeune mère fut emmené ensuite. Le père fut prévenu et les deux amoureux furent les plus heureux du monde de voir cette petite fille qu'ils nommèrent Jersey-Dawn Sunday, n'aller pas chercher où ils ont trouvé un prénom pareil, vous trouverez pas. Bon ok, je vous aide, Sunday car elle ets née un dimanche et Dawn comme la grand-mère de la maman de la jeune fille, et Jersey, bah comme le New Jersey État des USA proche de New York.

L'enfance de Dawnie fut des plus joyeuses, sa mère reprit le travail à l'hôpital comme chirurgienne cardiaque, rapidement après sa naissance. C'est du coup son père qui s'occupait d'elle. Enfin jusqu'à ce qu'elle est 2 ans. Son père racheta ensuite la boite dans laquelle il n'était qu'employer jusque-là, cette entreprise qui était au bord de la faillite. Mais l'entreprise reprit immédiatement du poil de la bête du moment où Mr. Lewis en fut le patron. Étant un très bon homme d'affaires, ayant appris petit à petit toutes les magouilles de ses métiers, l'homme sût rapidement diriger son entreprise vers la réussite. Mais voilà même si l'argent coulait à flots à la maison, la petite Jersey était bien seule, elle ne voyait que si rarement ses parents. Mais ceux-ci tous deux de religion catholique furent très stricts sur son éducation. À son grand désespoir. Sa mère due fait de son métier de chirurgienne cardiaque n'était que peu de temps à la maison et son père quand il y était à la maison, c'était pour travailler chez lui cloitrer dans son bureau. Ou bien entendue la petite Jersey avait interdiction de pénétrer, au risque de gêner le travail très prenant que son père effectuait. C'est alors que depuis ses deux ans la petite fillette fut élevée par une nourrice, appliquant les règles ne très strictes que les parents de l'enfant lui imposaient. Une nourrice qui ne l'appréciait pas, jalouse de chaque chose que la gamine recevait comme cadeau de ses parents, qui essayaient de pallier leur absence en la couvrant des plus belles choses.

Mais mademoiselle LEWIS du haut de son très jeune âge n'avait qu'une envie, être avec ses parents, quoi de plus normal me direz-vous? Alors que la petite fille grandissait elle se forgea rapidement un petit caractère bien à elle. Étant rejeté de tous, ses parents, sa nourrice, ses camarades de classe... Et oui couverte de cadeau habiller par les plus grandes marques, la petite attisait la jalousie. Mais quand vous êtes une enfant vous ne choisissez pas, non vous subissez. Alors la gamine était devenue une sorte de petite reine dans son petit monde, adulé par certains, détesté par d'autres... Puis voilà Blondie à 7 ans, aujourd'hui même et sa mère lui annonce qu'elles s'en vont, qu'elles partent toutes les deux. Jersey doit faire ses bagages au plus vite, l'avion décolle dans deux heures... La gamine prépare ses affaires, essayant de ne pas entendre les hurlements de ses parents qui se disputent, encore. « Tromper » Voilà le seul mot que résonnera dans la tête de l'enfant durant le vol entre New York et Fawkham. Pas un mot, pas de fête, non, juste un départ pour son anniversaire.
Elle a dû tout quitter, ayant espoir que là bah au moins sa mère fasse un peu attention à elle... L'espoir fait vivre n'est-ce pas?

« Blessed by bitch from a bastard seed »
30 Seconds to mars



Les voilà installé dans cet appartement encore bien trop grand pour elles deux. Mais que voulez-vous, quand on n'a de l'argent, qu'on est une femme coincée, de par sa vie, son enfance... Il faut bien compenser quelques pars. La mère de Jezzy n'était pas une méchante femme, juste une femme frustrée à qui on avait dicté la vie de A à Z et cette folie, quitter son mari, sans divorcer... C'était la première fois qu'elle faisait quelque chose de non conforme à son éducation. Cette éducation qu'elle donnait également à sa fille. Toujours aussi peu à la maison, la jeune femme laissait sa fille seule la plupart du temps. Mais les règles, toujours ses règles, stricts, étaient là pour rythmer sa vie. Ne sachant jamais quand sa mère rentrait la jeune fille ne pouvait désobéir au risque de se voir accorder une sérieuse punition. Mais la vie de cette petite, assez malheureuse finalement, ce manque d'amour. Oui Jezzy comprit rapidement que la rébellion, que son caractère de princesse pourrit gâtée ne servait à rien, sauf faire que les règles soient encore plus strictes. Trois ans ont passé, trois ans que la petite brune vie seule avec sa mère, qui l'élève seule, qu'avec des interdictions des barrières plus inutiles et futiles les unes que les autres... Dans le respect de Dieu. La jeune fille n'a toujours connu que cela et se complaît dans cette éducation, même si elle rêve souvent d'une autre vie. Mais alors qu'elle a maintenant 10 ans une personne refait surface dans sa vie... Son père, il revient en rampant, priant la mère de Dawn de le pardonner, que même si leur mariage est arrangé, il l'aime... Qu'il s'en rend compte bien trop tard. Sa mère gobe tout et voilà que la famille se réunit de nouveau, pour le plus grand bonheur de tous, ou pas. Sun' se trouve bien proche de son père, qui est toujours aussi absent, mais qui est plus coulant, plus à l'écoute de cette dernière. Mais pas idiote elle sait très bien qu'il n'est de retour que pour faire bonne figure auprès de sa famille, tout aussi conformiste et strict que celle où Jersey vie. Sa seule porte de sortie, la musique. Alors qu'elle grattouille la guitare d'un ami à l'âge de 12 ans elle sens une liberté s’emparer d'elle lorsqu'un son sort des cordes qu'elle touche. Comme une drogue, elle s’achète une guitare sèche après avoir fait quelques petits boulots pour le voisinage. Sa porte de sortie, elle la trouver la musique et le chant.

Les années passent, Blondie grandit, elle vit comme elle le peu. Plutôt bien, même si elle souhaite être comme toutes ses autres filles qui ne ce souci que de rouge à lèvres qu'elle va porter à telle ou telle soirée. Oui parfois Sunny les envie. Mais elle remercie l'éducation qu'elle reçoit tout de même dans le sens où elle n'est pas une fille superficielle, une petite peste ambulante, qui n'a d’intérêt que pour elle-même. Non, elle est même tout le contraire, bien entendu elle n'est pas parfaite et a ses défauts comme tous. Mais Kota s’intéresse davantage aux autres qu'elle-même. Voilà le temps du lycée arriver et l'âge d'or, 14 ans... Le lycée est pour la jeune femme un moyen de grandir, elle attend ce moment depuis des mois et n'est pas déçus du tout. Elle fréquente souvent les plus âgés qu'elle, de par sa vie, de par ses intérêts elle trouve futiles la plupart des intérêts des gens de son âge. Vous savez la dernière paire de chaussures de chez Dior qui vient de sortir, le dernier machin, cette couleur de rouge, me met plus en valeur, enfin ce genre de chose vous voyez? Mais alors qu'elle entre à peine au lycée, elle passe le concours pour entrée chez les cheerleaders et le réussit haut la main. Si bien même qu'en quelques mois elle se retrouve capitaine de l'équipe. Ce n'est qu'une première année et beaucoup prennent très mal sa promotion au sien de l'équipe, même si beaucoup admirent son talent, son énergie, sa joie de vivre qu'elle arrive à communiquer au groupe.

Mais voilà que la première année de lycée se finit elle a présent 15 ans, que les cours laissent place aux grandes vacances d'été, aux soirées presque tous les soirs. Sunday malgré son coter sainte ni touche, jeune fille de première classe et parfois intello, est une jeune femme qui aime faire la fête. Avec modération, mais elle aime sortir, voir ses amis, s'amuser... Enfin elle aimerait bien ! Et elle compte bien participer à quelques-unes de ses soirées. Surtout celle prévu mi-juillet sur la plage, l'une des soirées les plus attendues par les futures étudiantes et les jeunes lycéens en manque de sensations. Mais le plus dure est de convaincre ses parents, trop strict. Elle arrive à avoir l’autorisation de sortir pour cette super-soirée de Juillet. Allez savoir par quel miracle, ses parents ont été d'accord. Blondie s'y rend donc comme la plupart de ses camarades de lycée. La soirée se déroule à merveille, jusqu'à un certain moment où un jeune homme plus âgée, il doit surement déjà être à l'université, apporte un verre à la jeune fille toute timide, participant à sa première soirée. Il lui propose une danse qu'elle accepte et boit le breuvage sans méfiance, après tout, il a un joli visage angélique. Plus tard la jeune femme commence alors à se sentir mal, la vision troubler, elle titube loin de l'attroupement autour du feu. Histoire d'être au calme, pour se poser un peu. Mais à peine s'allonge-t-elle sur le sable frai de la plage qu'une silhouette se poste au-dessus d'elle. Jersey ne distinct pas vraiment la personne, mais elle lui est familière, un jeune gringalet, c'est surement ce pauvre type qui se dit amoureux d'elle... Mais c'est juste par-ce qu'elle est cheerleaders. Il se colle à elle, commence à avoir les mains baladeuses. Sunday à moitié droguit se défend comme elle le peu. Mais il la maintient assez fermement. Elle essaie de crier mais en réalité elle ne sait même pas si un son sort de sa bouche, se défendant tant bien que mal, le salaud arrive à ses fins. En une nuit, on vola sa vie, son innocence...

« One day it’ll all just end »
30 Seconds to mars



Ne reprenant que réellement conscience le lendemain matin, allongée sur la plage, les vêtements à côté d'elle, à moitié en lambeau. La jeune femme n'a même pas la force de pleurer, se contentant de rentrée chez elle, le plus discrètement possible, personne ne saura rien de cette histoire. Bien trop honteuse pour l'avouer à qui que se soit enfin... Les mois passent et Blondie prend du poids, à des nausées matinales, en cachette elle fait un teste de grossesse... Positif. Sa vie déjà détruite s’effondre encore plus bas cette fois-ci. Elle arrive à le cacher, à tous sauf lui, ce garçon qu'elle connaît depuis des années, depuis New York, à qui elle finit par tout avouer. Il la soutient moralement, mais ne sait pas quoi vraiment faire d'autre, sauf garder son secret. Mais voilà les cheerleaders ont une compétition -très importante, enceinte de 3 mois elle participe tout de même. Mais cette chute, alors qu'elle effectuait cette figure, le scorpion. Tomber de plus de deux mètres de haut, elle est emmené à l'hôpital, seul présent, cet ami, en qui elle a tellement confiance. Une fausse couche, elle perd l'enfant, un soulagement, d'un côté oui. Car cette grossesse aurait signifié tellement de choses, surement que ses parents l'auraient renié ou mise à la porte, en plus un enfant d'un viol... Mais cet enfant, c'était le sien, un être vivant... Elle demande que cette partie reste entre elle et les médecins et voilà qu'elle sort de la clinique avec comme seul diagnostique, un bras casser et quelques contusions.

Elle vit comme elle le peut, elle n'oubliera jamais ce jour -il y à quelques mois, qui fait qu'elle fuit les hommes aujourd'hui et surtout les relations amoureuses. Mais cet épisode fait maintenant partie de sa vie, elle doit faire avec que cela lui plaisent ou non. Elle vit normalement, enfin aussi normalement qu'une enfant violée peut le faire. Elle n'a pas parlé pendant semaines, après "l'incident", puis ayant compris que de toute façon elle devait vivre avec, elle essaya de faire avec son passé. Elle a des amis, sa mère, et une vie assez confortable qui lui permet de vivre presque comme tout le monde. Le comportement de la jeune fille à changer elle est plus prude, plus discrète, elle n'a jamais été une petite garce mais elle est encore plus discrète qu'avant. Essayant de se fondre dans la masse... cherchant à s’effacer... C'est surement le mieux à faire pour le moment.