« Je te dois laisser, je te rappel plus tard. » J’enlevais mon portable de mon oreille et mis fin à la conversation en raccrochant. Je me levais du canapé en cuir et mis mon portable dans la poche droite de mon jean troué. Je marchais en direction de l’entré et je tendu le bras pour prendre ma veste en cuir et la mettre sur moi. Ce soir, je comptais sortir pour aller voir ma petite amie. Je pris les clés de ma voiture et sortis de chez moi en fermant ma villa. Le trajet me prit dix minutes, c’était rapide et la route était agréable. Il n’y avait pas beaucoup de circulation en ville et sur l’autoroute. Je garais mon véhicule juste devant l’habitude et avançais vers la grande porte marron. Je frappais deux fois et entrais sans aucune permission. Je criais a haute voix le prénom de ma petite amie, mais je ne reçu aucune réponse. Je marchais en direction du salon et je l’aperçu avec sa tête plongée dans ses mains. Elle avait l’air de pleurer. J’allais vers elle avec un air inquiet et lui dis : « Qu’as-tu ? » Celle-ci leva subitement son visage vers moi avec un air triste. « Quand comptais-tu me le dire ? » Elle leva une lettre en hauteur et la lança sur la table basse qui se trouvait entre nous deux. « Qu’est ce que c’est ? » Lui dis-je tout en étant confus par cette lettre. Je ne voyais vraiment pas de quoi parlait ce morceau de papier. « Ce n’est pas à moi de répondre à ça. » Je m’approchais lentement vers la table et me penchais vers l’avant pour la prendre de la main gauche. Je l’ouvris ensuite et lu quelques lignes. Soudain, mon expression devenu plus clair. « Maintenant, tu vois de quoi je voulais parler ? » Je fermais les paupières tout en soupirant. Je passais ma langue sur mes lèvres desséchées et ouvris les yeux. « Je comptais te le dire. » Un rire d’énervement s’échappa de la bouche de la demoiselle. Puis, elle se leva rapidement en faisant des gestes brusques. « Ah oui ? Et quand ça ? » Elle posa sa main droite sur son front tout en fronçant les sourcils. Je regardais tout autour de moi, j’étais gêné. « Bientôt. » Elle ouvrit lentement sa bouche pulpeuse et ôta sa main. « Une fois mort ? … C’est ça ? » Dit-elle avec les larmes aux yeux. « Je suis désolé. » Je ne savais pas quels gestes faire, ni quoi dire.

Une année s’écoula après cette confrontation entre ma copine et moi. Aujourd’hui, je suis célibataire. Ce n’est pas ma copine qui m’a largué, c’est moi. Mes problèmes lui pesaient trop et je ne voulais pas qu’elle les supporte. Cela fait un an que je suis toujours en vie. Je n’ai pas encore été pris par cette maladie qui m’a tout coûtait. Il y a deux ans de cela, j’ai du aller à l’hôpital car mon docteur me l’avait conseillé. Je pensais que j’allais repartir d’ici sans rien mais j’en étais loin de là. Lorsque je fus seul avec le médecin, il m’annonça une nouvelle tragique. « Je vous en pris, assied-vous. » Je pris place sur la chaise du patient et j’attendais dans le silence son verdict. « Hum… » Il baissa un instant son visage et le releva à la seconde qui suivit : « Monsieur Cornwell, je suis désolé de vous l’annoncer mais… vous avez un cancer. » Je fis une chute de cent étage. Mon cœur se mit à s’accélérer et mes mains devenaient moites. « Un... Cancer ? »