« Constance Aimee-Lou Beaufranchet... Oui Beaufranchet comme dans la compagnie Beaufranchet... Oui comme dans Alana Beaufranchet & comme dans Arthur Beaufranchet... Oui je suis leur filles, leurs dernière petite création familial.» Voici le type de discours que je sors au plus grands de ce monde depuis que je suis jeune. Ma mère, Alana Beaufranchet fut l'une des plus grandes créatrice de la France. Ses vêtements firent le tour du monde, les plus grandes vedettes voulaient tous une création pensée, dessinée & créer  par ma mère. Si je parle au passé d'elle, c'est car elle est morte. Je me souviendrai toujours de cette journée. Le ciel était bleu & il y avait quelques nuages. Les oiseaux chantaient dans les arbres & volaient haut, très haut dans le ciel. Il ne faisait ni trop chaud, ni trop froid. C'était une journée parfaite de printemps. J'avais 12 ans à l'époque & je portais fièrement ma nouvelle robe. Elle était blanche avec des petites fleurs jaunes & roses. Ma mère me l'avait offerte la veille en me disant.:« Cette robe est fait pour la perfection, je l'ai fait pour toi ma Constance. » J'avais mis un magnifique ruban Jaune dans mes cheveux blonds & j'avais même mis mes petites ballerines blanches. Le matin même, en me voyant, ma mère avait répété mon nom une bonne dizaine de fois avant de poursuivre avec le même discours qu'elle me tenait depuis ma naissance.: « Ma belle Constance, ma plus belle création, la plus persévérante des jeunes filles, ma source de stabilité. Sois toujours fière de qui tu es, du nom que tu portes, car c'est un nom vertueux & tu es une personne qui accomplira beaucoup. Tu as un nom prédestiné mon trésor. » & sur ce je partis à l'école & passa une très belle journée.  J'adorais mon nom jusqu'à cette journée, jusqu'à ce que la nouvelle nous frappe... Constance Aimee-Lou Beaufranchet... La persévérante Constance... Constante la fille qui à une stabilité émotionnel incroyable... Constance, la fille d'Alana Beaufranchet... Constance, Constance! Parfois, j'entends sa voix répéter mon nom encore & encore, sans jamais arrêter. C'est fois là, je ne suis pas capable de ne pas pleurer, je ne suis pas capable de vouloir faire comme si de rien était. C'est fois là, je ne suis pas la fille persévérante & constante que ma mère voulait que je sois. C'est fois la, je suis juste moi, je suis juste une fille qui vie des hauts & des bas, je suis juste une jeune femme qui souffre encore de la mort de sa mère... Mon frère est l'unique personne qui peut m'appeler Constance. Personne d'autre sur terre ne peux m'appeler de cette façon sans me faire souffrir atrocement. Pour tout les autres êtres de la planète, je suis Aimee-Lou Beaufranchet. Toujours la fille d'Arthur Beaufranchet & de la très regretté Alana Beaufranchet. Constante Aimee-Lou est morte en même temps que sa mère. 

La fille que vous croiser dans les corridors, c'est moi, c'est Aimee-Lou! Jolie, Blonde, Sympathique, Athlétique, Léger accent, sociable & souriante. Bref, rien à voir avec la petite fille à maman qu'était Constance...

Aimee-Lou Beaufranchet... Fille d'Arthur Beaufranchet. C'était exacte, jusqu'au jour ou ma mère nous a quittés. À partir de se jour, je devins la fille du fantôme d'Arthur Beaufranchet. L'homme avec qui j'avais appris à marcher, à parler, à faire de la bicyclette avait disparue en même temps que sa femme. Il avait fait place à une version bien triste de lui même. Tout chez lui était différent, son odeur, sa voix, son attitude, son touché. Je ne reconnaissais plus l'homme qui se trouvait devant moi. Mon père qui avait toujours été élégant & souriant, était rendu maussade et délabré. Ses petits problèmes avec l'alcool commença a affecté toute la maison. Malgré mon jeune âge j'avais compris que tout ce qui ce passait à la maison n'était pas totalement normal. Mon père arrivait de plus en plus tard à la maison & il criait régulièrement après Noé. À cause de mon jeune âge, Noé ne voulait pas que j'assiste au crise de mon père. Je m'éclipsais juste avant les engueulades, mais j'étais toujours de retour pour porter secours à mon grand-frère. Avec le temps, les bagarres & les coups devinrent de plus en plus fréquent à la maison. C'était toujours Noé qui les recevaient & moi qui assistait à la scène impuissante. Jusqu'au jour ou je compris que je pouvais arranger les choses. J'avais un certain pouvoir dans cette histoire & que je n'était pas qu'un simple témoin. Alors cette journée là, j'ai pris une grande décision : Si mon père essayait encore de toucher à mon frère, la police serait mise au courant de la situation. Je me souviendrai toujours de tout ce qui c'est passer cette soirée là, Noé & moi on écoutait tranquillement un film quand il est arrivé. Noé me demanda d'aller me cacher, mais je refusa. Il insista une seconde fois en me regardant droit dans les yeux, il avait terriblement peur pour moi, ça ce lisait dans ses yeux. Je n'osa pas m'obstiner avec lui, mais au lieu de passer par la cuisine avant de monter dans ma chambre, je monta directement & appela la police. Ils arrivèrent une heure plus tard & embarquèrent mon père dans leurs voitures de police. Lorsqu'il revint le lendemain, j'étais sure que Noé allait avoir droit à toute une de ses raclés, mais se fut le contraire. Noé donna un coup à notre père qui le laissa K.O. Je vis mon père tomber sur la petit table du salon & mon frère me regarder en me disant « Prends ton manteau on s'en va. » On s'en allait où ? Je ne le savais pas, mais ça allait être surement mieux qu'à notre maison... On est beaucoup mieux où l'on est maintenant !