Sydney... Une des sept merveilles du monde. Je me rappelle très peu de chose de cet endroit. Il est vrai que cette ville est censé être mon lieu de naissance, ma ville natale, la ville qui m'a accueillie les bras ouverts. Pourquoi avoir tout oublié ? Je me pose souvent la question. Plusieurs bâtiments, emblèmes même de la capitale de New South en font baver plus d'un. Vous voyez, prenez comme exemple l'Opéra House, ou encore le pont de la baie. Mais n'oublions pas aussi son incroyable faune et flore. Les koalas, ces mignonnes petites peluches toute douce; les Kangourous, ces animaux à ressorts; les émeus, ces cousins éloignés des flamants rose... Vous savez toutes ces belles choses. Et bien oui, oublié, disparu... Mon père m'a même dit qu'une fois j'avais touché un Dauphin au Port Stephens et que j'avais finalement "nager" avec eux. Je devais apparemment avoir 7 ans bon certes j'étais pas une très grande nageuse, mais avec ma super bouée 3X2000 je pouvais faire du Paris-Roubaix à la nage! Ouais je sais, je suis parano'. Mais sachez que c'est quand même la stricte vérité. En tout cas ça c'était le bon temps. La plage, coquillage et crustacés ... * Quand viens la fin de l'été, sur la plage, il faut alors se quitter, peut être pour toujours, oublier cette plage, et nos baisers...* Hum, Hum je m'égare... Mais vous savez c'est du Voulzy mes amis. C'est incontournable... Donc oui je disais, c'était peut être une vie de rêve, mais il ne faut pas non plus oublier la raison de notre départ... Une histoire plutôt tragique. Cette fois-ci je me rappelle de tout comme si c'était hier, et je pense que jamais je ne l'oublierait. C'était en début d'été, lors d'une douce soirée, nous étions partis pour une balade au bord de la mer, la baie de Byron était notre destination. Le sable fin et blanc frappait nos pieds nus, et l'eau nous envoutait de sa parfaite température, le couché de soleil reflétait ses plus belles couleurs. Des couleurs si chaudes qu'elles auraient pu chasser le froid s'il était présent. Nous approchions à grand pas de notre restaurant, lorsqu'il ne fallut que quelque instant à maman pour nous quitter, partir vers un autre monde... Mon père ne m'a jamais expliqué la raison de son décès. Tout ce qu'il a pu me dire, était que c'était inévitable... Je l'ai vu dériver de sa trajectoire et je n'ai rien fait pour l'aider. Même si rien ne se serait produit, j'aurais au moins eu l'impression d'avoir essayer de la retenir à ce monde qu'elle aimait tant... J'étais comme immobilisé, comme si quelqu'un m'arrachais les membres pour ne pas approcher. Vu l'âge que j'avais je ne comprenais pas au début la situation dans laquelle nous étions. Ce n'est qu'au moment ou papa se leva, prit ma main et continua son chemin que je me demandais ce qui se passait. Les larmes coulaient sur mon innocent visage, ma mère allongeait sur le sable fin, avait réalisait sont désir, le désir de mourir sur le sable de cette baie. Là où elle avait vécue sa plus tendre enfance, là où tout était rose, là où tout paraissait mieux... là où elle était heureuse. Quelques temps plus tard papa décida de quitter le pays dans lequel il avait toujours vécu, car celui-ci le rendait plus malheureux de jour en jour, lui rappelant tout pouvant avoir un lien quelconque avec maman. Bien sûr je devais suivre le mouvement. Et depuis, ce soir-là, sans cesse je ne demandais à mon père où était celle qui m'avais donné la vie. Sans le savoir je le faisait souffrir... Comme ont dit l'enfance est vraiment innocente, inconsciente et j'irais même jusqu'à dire bête. Si j'avais été plus vieille j'aurais pu savoir quoi faire, j'aurais vu que maman perdait continuellement la vie. Mais non, le destin n'avais pas choisi cette fin. Il prit la décision de partir loin de Sydney mais aussi loin de l'Australie et pour cela, il décida de partir à l'autre bout du globe, à savoir, l'Angleterre. Il ne me fut pas trop de temps pour m'habituer à mon nouveau lieu d'habitation, à ma nouvelle vie loin de la plage et des paysages paradisiaques. Il est vrai que l'Angleterre est très différent. Les rues sont salles, la nature est étouffé par tout ces immeubles, ces déchets et tant d'autre choses encore. Contrairement à Sydney. Certes il y a ces grandes roues, et tout ce rouge, mais bizarrement je n'aime pas cette couleur, cela me refait penser à ma mère qui gisait au sol couverte de sang. Sinon je vais au lycée maintenant, enfin depuis deux ans à vrai dire. Je me suis fais des amis plutôt étranges. Mais je ne vais pas vous cacher que les gens normaux me font peur depuis que je fréquente des sadiques, des fous, des surexcités, des paranos, des débiles mentaux, des fouteurs de merde, en partie comédiens, des sarcastiques, des tout ce que vous voulez. Nous avons toutes ces choses en commun certes, mais nous sommes tous aussi membre du Glee club, nous aimons le chant, la danse et l'ambiance qui se porte au sein du groupe. J'aime depuis toujours le chant, cela me drapelle quand j'étais petite et que j'allais avec maman voir des concerts à L'opéra House... D'ailleurs en ce moment c'est un peu la guerre des clans entre les cheerlleaders et les footballeurs. Nous avons fait un parcourt plus que pas mal depuis le début de l'année scolaire, tout ce que nous espérons c'est d'arriver en finale, mais avant il faut bien évidemment se taper les régionales... Si nous gagnons, un jour, peut être que j'aurais la chance de chanter là où j'ai toujours rêvé... A l'opéra.