SPENCER P. MALHEY
i. i may be addicted.
Je me nomme
spencer phil malhey, mais tu peux simplement m'appeler
spencer. Je suis âgé de
dix-huit ans et je suis né un certain
douze mars à
liverpool. De ce fait, je suis
anglais de nationalité, avec des origines
purement anglaises. Dans la vie, je suis
lycéen et je me situe dans une classe sociale
moyenne. On dit de moi que je suis
intelligent, créatif, drôle mais également
réservé, timide, effacé. Sinon, sur le plan amoureux, je suis
célibataire. Le Glee Club ?
Probablement des amis unis grâce à une passion commune. Je n'ai rien contre eux, je ne vois pas pourquoi je ne les aimerais pas. Pour terminer, on me trouve un air de ressemblance avec
Andrew Garfield, t'en penses quoi ?
✎ St German High School Style.Le lycée... c'est supposé être « la meilleure partie de votre vie ». Seulement pour ceux qui sont populaires dans ce cas. Je ne dirais pas que c'est horrible pour moi. Je dirais juste que ça aurait pu être mieux. Ce n'est pas fini mais n'empêche. L'intégration n'a pas été facile simplement parce que je ne le suis pas. Je suis un senior, c'est ma dernière année au lycée et des gens à qui c'est leur première année sont mieux intégrés que je ne l'ai été en quatre ans. Les gens ne se souviennent pas de mon nom, on me bouscule dans les couloirs... Mais j'ai des amis, je ne suis pas non plus LE loser par excellence. Je fais parti de ses simples lycéens qui mènent une existence des plus banales (groupe = go your own way). L'affrontement entre membres du Glee Club et les footballeurs et cheerleaders ? Stupide. Quel est l’intérêt de malmener des gens qui font ce qu'ils aiment ? C'est comme si on blâmait quelqu'un pour aimer le bleu. Si tout le monde respectait tout le monde, ce serait beaucoup mieux. J'aurais néanmoins tendance à prendre parti pour le Glee Club parce que les populaires sont trop arrogants et s'en prennent à n'importe qui. Bref. Le lycée, ce serait mieux avec des gens ouverts d'esprits qui accepteraient les gens tels qu'ils sont.
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crédits. Liverpool, dix-huit ans auparavant. Spencer Phil Malhey voit le jour pour la première fois en un pluvieux mois de mars. La chambre de la maternité était blanche et les gouttes de pluie perlaient sur les vitres. Néanmoins, cela ne pouvait empêcher les jeunes parents d'être les plus heureux du monde à cet instant précis. Quelques jours après, ils quittèrent l'hôpital pour rentrer chez eux, dans leur maison. Pas trop grande, mais pas trop petite. Simple, modeste, elle était chaleureuse. Les adultes déposèrent leur enfant dans sa chambre et retournèrent se reposer.
Quelques années plus tard, l'année de cinq ans de Spencer. « Maman, maman ! T'as vu mon dessin ? » s'avança le jeune garçon en souriant. Il avait pris les pinceaux, la peinture ainsi qu'une feuille et avait commencé à se prendre pour un artiste. Ça lui plaisait beaucoup. Sa mère ne daigna pas tourner la tête et répondit « C'est bien. Va voir ton père. » Vexé, Spencer partit voir son père dans l'espoir d'avoir des compliments. « Il me manque un bras, non ? » plaisanta son géniteur en remuant les cheveux de son fils. Le sourire jusqu'aux oreilles, Spencer était heureux qu'un de ses parents s'intéresse à lui.
Spencer avait dix ans. Un an plus tôt, son père était décédé dans un accident de voiture. Un choc pour son fils car c'était le seul qui s'intéressait à lui et qui le soutenait. Sa mère et lui déménagèrent dans la ville de Fawkham. Pendant toute cette partie de sa vie, il s'efforça à lui montrer qu'elle pouvait être fier de lui. Intelligent, il ramenait des notes excellentes à la maison. Doué en peinture, il peignait déjà bien pour son âge. Mais sa mère semblait ne rien voir et plus s'intéresser aux enfants des autres plutôt qu'au sien. Du haut de ses dix ans, Spencer ne comprenait pas ce qu'il avait pu faire pour mériter tant d'ignorance.
Mal dans sa peau à cause du manque d'attention de sa mère, Spencer s'est renfermé sur lui-même. Il pense qu'il vaut moins que les autres, qu'il est moins intéressant, intelligent ou important. Malgré tout, il continue à persévérer et à tenter de voir apparaître une once de fierté dans les yeux de sa génitrice.
Le lycée. Le lycée... Spencer a maintenant dix-huit ans. A son entrée au lycée, à quatorze ans, il était timide et réservé. Rasant les murs, ce qu'il voulait éviter c'était les problèmes avec les « populaires », ceux que tout le monde craignait et respectait. Il voulait faire ce qu'il aimait. A sa rentrée en seconde, il était en tête de classe. Aucune difficultés à apprendre et à étudier, ses professeurs l’appréciaient. Mais pas ses camarades. Beaucoup pensaient que c'était un lèche-botte, le « chouchou ». Cette réputation, il la garda jusqu'à son entrée en première. Cette année, il se fit quelques amis proches. Il n'avait pas besoin d'en avoir beaucoup. Deux bons amis, c'était mieux que douze faux. Sa terminale.. là où en est Spencer actuellement. Il a fondé son club de peinture. Passionné de cela depuis qu'il a cinq ans, il a décidé de partager son art avec ceux qui le souhaiteraient. Son atelier n'est pas aussi populaire que celui du théâtre ou du Glee Club, mais il s'en fiche. Le nombre n'est pas important, la motivation l'est. Quant à son avenir, Spencer ne sait pas ce qu'il veut faire de sa vie. Probablement tenter de savoir pourquoi sa mère l'ignore constamment ?