Lucy Birdy-Vine Debusi
Damn, that's a cold-ass monkey
Je me nomme
Lucy Birdy-Vine Debusi, mais tu peux simplement m'appeler
Birdy. Je suis âgée de
16 ans et je suis née un certain
02 Juin 1996 à
San Francisco. De ce fait, je suis
Américaine de nationalité, avec des origines
britanniques. Dans la vie, je suis
lycéenne et je me situe dans une classe sociale
plutôt moyenne. On dit de moi que je suis
douce, attentive, dynamique, enjouée, protectrice mais également
menteuse, rancunière, colérique, jalouse. Sinon, sur le plan amoureux, je suis
célibataire, avis aux intéressés. Le Glee Club?
Ça a été ma porte de sortie, vraiment. J'y ai trouvé des gens qui savaient et pouvaient m'écouter, moi, et pas tous les ragots qui peuvent bien se raconter derrière mon dos. J'ai l'impression que c'est le seul endroit où je n'ai pas à faire semblant, où je peux vraiment être moi, envers et contre tout, avec mes coups de cœur et mes coups de gueule. . Pour terminer, on me trouve un air de ressemblance avec
Candice Accola, t'en penses quoi?
✎ St German High School Style.Intégrer une classe en plein milieu d'une année scolaire, ce n'est pas le top pour se faire des amis. Et encore moins pour espérer s'en tirer en se fondant dans la masse. On ne peut
que se faire repérer, et pas toujours de la meilleure manière qui soit. Au début, j'étais souvent seule, et ce manque d'hospitalité ne me donnait pas envie d'intégrer un club. Ce qui termina complètement pour les autres de ranger dans la case "loosers", si j'ai bien compris les messes-basses ou les on-dits qui se faisaient à mon sujet. C'est dans cet état d'esprit, plutôt blasé et défaitiste que je suivis les cours jusqu'à ce jour: Josh, un mec de l'équipe de foot apparemment, se montrait des plus gentils avec moi. Et même si je me méfiais au début, si j'étais distante, je ne le repoussai pas longtemps. Il savait trouver les mots justes, les sourires à peine assez sincères pour me faire rentrer dans son jeu. J'étais sûrement trop naïve pour me rendre compte qu'en lui accordant ma confiance, je faisais la plus grosse ânerie de ma vie. J'étais idiote; je m'imaginais déjà pendue à son bras, faisant pâlir de jalousie toutes les cheerleaders ou les filles les plus populaires de l'école. Mais en réalité, ce gars n'avait jamais voulu qu'une seule chose: me prendre ma virginité, pour ensuite me "plaquer" (enfin, il aurait fallu que l'on soit officiellement ensemble pour ça), et ensuite prouver aux autres que j'étais la plus ratée des ratées, encore plus au fond du trou qu'ils ne le pensaient déjà. Mon beau rêve de popularité s'est bien vite envolé! J'aurai voulu déménager, m'enfuir loin de ce lycée. Mais si je faisais ça, c'était leur prouver qu'ils avaient raison. Et puis, il y eut le
Glee Club. Le ressemblement des plus gros loosers, à ce qui paraît...je devrais m'y sentir à ma place, à priori. Ma première "réunion", je l'ai passée à les observer, discrètement, alors qu'ils répétaient dans l'auditorium. Personne ne m'avait remarqué. Ils étaient plusieurs, mais semblaient ne former qu'un. Ils étaient tous différents pourtant, mais ici, ça ne semblait pas compter. C'est assez difficile à décrire et à comprendre, si on ne le voit pas de ses propres yeux, je crois. Mais j'avais l'impression que j'avais envie trouvé un endroit où on pourrait m'accepter pour ce que je suis vraiment. Et si c'était une nouvelle lubie, un nouveau faux-pas..tant pis. Là, je demanderai vraiment à mes parents de partir.
(...) J'ai inscrit mon nom sur la liste du Glee Club et j'ai passé ce qui s'apparentait à une réelle audition. Plus un rite de passage pour les autres. Je n'avais jamais chanté en public, alors je vous fais cadeau des genoux qui tremblent et des balbutiements. Mais malgré ça, je faisais partie de l'équipe. Aujourd'hui, cela fait plus de deux mois que j'ai rejoint ce club et je ne peux que m'y sentir bien. Je ne sais même pas pourquoi je n'y ai pas pensé plus tôt. A cause de Josh ? Oh, pitié. Qu'il aille voir ailleurs si j'y suis. Lui et ses coéquipiers, ses pom-pom girls et tout le reste, ils ont beau nous regarder de haut, mais je ne veux plus les laisser m'atteindre. Ni moi, ni les autres d'ailleurs. Ça fait moins mal, depuis que je ne suis plus toute seule.
we don't need no education
no dark sarcasm in the classroom.______________________
crédits. D'aussi loin que je me souvienne, mes parents et moi n'avons cessé de déménager. J'imagine qu'il n'y a qu'à San Francisco, pour ma naissance, qu'ils ont réellement pris le temps de se poser, avant de reprendre la route. Le boulot de mon père exigeait souvent mobilité: ça ne pouvait être que de quelques états, jusqu'à changer radicalement de pays. Oh certes, dans ma jeunesse, j'ai eu un gros avantage, c'est que j'ai énormément voyagé, mais ça n'était vraiment pas facile tous les jours. Ne serait-ce que pour faire avaler les décalages horaires à une gamine de six ans, par exemple. Entre les différentes coutumes, mentalités, façons de parler/de s'habiller, j'étais complètement déstabilisée. Mais ma mère était beaucoup trop folle amoureuse de mon père pour oser songer à une séparation. Il fallait qu'on le suive, de partout. Et tant pis si ça faisait de moi une petite fille hors de la norme.
Finalement, mon père eut l'occasion de se mettre en partenariat avec un homme d'affaires Anglais. A moins que cette collaboration ne tourne bien vite au désastre, nous voilà donc installés dans la ville de Fawkham pour un petit moment. Enfin! Mais je n'ai pas pu savourer ce tout nouveau sentiment d'avoir un "vrai" chez-moi: avec l'entrée au lycée, je suis tombée de haut. De très très haut. Ma scolarité ne se résumait qu'à des cours à distance. Je n'étais pas très sociable, puisque je n'avais jamais été confrontée directement à des jeunes de mon âge. Je ne savais pas ce qu'était un ami, un vrai. J'ai enchaîné mauvaises rencontres sur mauvaises rencontres. Je veux dire, moi qui trouvais que les cheerleaders et les footballers paraissaient gentils à la télé...je me suis bien vite rétractée. Enfin. Je pensais qu'il y en avait un qui se détachait du lot. Josh. Junior lui aussi, c'était le seul membre de l'équipe à ne pas avoir cherché à m'humilier, de quelque façon que je sois. Ce que je pensais être de la gentillesse n'était en fait qu'une ruse, et ça, je l'appris bien plus tard, à mes dépens.
On devenait amis. Puis petit à petit, un peu plus - je tombais irrévocablement amoureuse alors que lui se fichait de moi. Un pari, je n'étais qu'un pari, qui se terminerait aussi tôt qu'il ait eu ce qu'il espérait: ma virginité. Et ça arriva. Même plus rapidement que je le pensais moi-même, et j'en fus la première surprise. Mais c'est parce que je me sentais vraiment bien avec lui. Parce que je ne m'imaginais pas qu'il fallait à ce point-là se méfier des gens. Un soir, alors que nous étions dans sa chambre, ses parents absents, nous regardions la télé sur son lit alors qu'il commençait à devenir de plus en plus entreprenant. Répondant à ses avances, j'avais sursauté comme une malade en voyant Jay, un autre membre de l'équipe, sortir en sous-vêtements du placard de Josh. Il me fixait, et la lueur dans son regard me faisait peur.
- Wow how! C'est quoi ce bordel ?! J'avais demandé, cherchant à repousser Josh pour avoir des explications alors que ce-dernier riait dans mon cou.
- Oh allez, fais pas ta prude. Je sais que tu vas adorer.- Non mais vous êtes de grands malades! Roulant sur le côté, j'avais finalement réussi à me défaire de l'étreinte de Josh. Je rangeais mes vêtements et récupérai mon sac, prête à partir.
- Allez Birdy, je sais que tu me veux. Ironisa l'autre.
- Tu couches sans poser de questions à 16 ans, on arrive à t'avoir super facilement..et là tu t'emportes? A d'autres, hein ! Les deux éclatèrent de rire et me laissèrent filer, les larmes aux yeux, complètement humiliée. Et le lendemain matin, ce fut encore pire. Car c'était ça, l'enjeu: Josh m'avait attiré dans ses bras pour être celui qui me ferait le plus de mal. Jay et lui avaient raconté que ce qu'ils avaient tenté hier soir s'était véritablement passé.
- Quelle trainée celle-là!- Ah ces blondasses Américaines, toutes les mêmes...!Je n'avais même pas cherché à me défendre, à protester: qui me croirait, face à eux ? Personne. Essuyant les insultes, la solitude, j'essaie quand même d'avancer tête droite, la porte du Glee Club pour seule issue de secours.
Castielle/Mélanie + Nîmes (Gard).
Depuis le temps que j'attendais un rpg inspiré de Glee et qui déchirait le string de sa mamie, je suis bien contente d'être tombée dessus!
Hâte de rp parmi vous
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