J'avais toujours aimé les cours de littérature. Du moins, avec Mrs Summerson. Cette prof était tout simplement super, mais malheureusement, cette année, c'était avec Ezeckiel Jones qu je me retrouvais. Depuis, je détestais les cours de littérature. Non pas que c'était un mauvais professeur, non pas parce qu'il était sévère ou quelque chose dans le genre. C'était juste trop dur, de rester là, assise, à le vouvoyer, à l'appeler « Mr Jones », à m'en tenir qu'à cette relation purement normale et simple que chaque professeur avait avec son élève. Alors que ce n'était absolument pas le cas. À peine la sonnerie avait retentit, j'avais fuis la salle, à une vitesse folle, sous son regard médusé. J'étais arrivée à mon casier, avait posé ma tête contre ce dernier, reprenant ma respiration après avoir couru de la salle jusqu'ici. C'était horrible. Horriblement horrible. « Roxie, ça va ?! » Je relevai la tête, me retrouvant face à une camarade cherrios. Elle me demandait ça, mais je savais très bien qu'elle en avait rien à foutre. Elle me regarda d'un air faussement inquiet. « T'es toute pâle... » J'ouvris mon casier, fourrai mes affaires dedans, et observai mon reflet dans un miroir que j'avais accroché dedans. Elle avait raison, j'étais aussi pâle que le blanc de mon uniforme de cheerleader. « Dépèche, on va être en retard à l'entraînement... » Quand je disais qu'elle en avait rien à foutre... C'était le genre de cheerios cliché : pouffiasse, obsédée par les mecs notamment les footballeurs, le shopping et qui était un vrai sac d'os, qui se nourrissait que de feuilles de salade. Le genre de meuf dans les séries américaines, qu'on a envie de claquer parce que ce n'est qu'une biatch qui a dépucelé les trois quart du lycée. J'aurai pu prendre l'excuse du Glee Club, mais, aujourd'hui, nous n'avions pas de répétitions. « Je ne me sens pas bien. Je préfères pas venir. »

Aussitôt avais-je réussi à me débarrasser d'elle, j'avais filé à la salle de répétition, qui était déserte. Le bruit de mes talons résonnait dans la salle, alors qu'habituellement, les chants et les rires l'envahissaient. Mais sans mes compatriotes Gleek, la pièce semblait vide et triste, c'était assez étrange. J'attrapai une guitare qui était posée contre un mur, en équilibre, allai m'asseoir sur le piano et commençai à jouer tout en chantant. « Picture perfect memories scattered all around the floor, Reachin’ for the phone ’cause I can’t fight it anymore... »